Bienvenue dans le domaine privé
de Paris-Jardins,
cité coopérative depuis 1911

À PROPOS

En retrait du boulevard Henri Barbusse, face aux tilleuls de l'avenue Marcellin Berthelot, l'élégante façade rosée d'un château du XVIIIè siècle se dessine derrière une haute grille à armoirie.

Parmi les Draveillois, nombreux sont ceux qui ignorent que ce château fut, sous l'Ancien Régime, celui du Seigneur de Draveil, avant de connaître une histoire exceptionnelle au XXè siècle, à l'origine de son nom actuel.
QU'EST-CE ?
Paris-Jardins a obtenu le label de Patrimoine d'Île-de-France depuis juillet 2020...
Une cité-jardin organisée en une coopérative

L'endroit se situe à Draveil, ville bordant la Seine au sud de Paris, dans l'Essonne.
Paris-Jardins est un domaine privé ouvert au public qui s'étend sur 42 hectares. Inspiré des cités-jardins à l'anglaise, la cité est devenue une Société Anonyme Coopérative en 1909. Elle a été divisé en 322 lots dès 1911, en préservant les caractéristiques des lieux : perspectives, symétries, bois, végétation, étangs, ruisseau et château. où les habitants de Paris-Jardins s'entraident et s'organisent bénévolement afin de maintenir, améliorer et protéger le patrimoine, et s'animent dans l'objectif de garder des liens soudés entre sociétaires.

EN IMAGES
BOUTs d'histoire
Du Moyen-Âge à nos jours se sont succédés seigneur, bourgeois ou fortunés, notables et utopistes dont voici quelques anecdotes.

Au XVIIIème siècle, le fief de Bréban va prendre le nom de château de Draveil lorsqu’un fermier général nommé Marin de la Haye en fait l’acquisition et reconstruit l’ensemble des bâtiments pour y établir une agréable résidence de campagne. Né en 1684, Marin de la Haye appartient à une famille de petits employés de la “Ferme” (la perception privatisée des taxes et impôts royaux) et, à la troisième génération, il accède avec fierté au statut envié de fermier général. Il en existe seulement quarante en France.

Lord Courtenay appartient à une vieille famille de la noblesse anglaise, mais il a jugé utile de mettre une certaine distance entre lui et la justice de Sa Majesté britannique, à la suite d’affaires où il aurait été un peu trop gay, à une époque où l’Angleterre ne plaisantait pas avec ce genre de situation.

Il reste une trace importante de son passage puisqu’il a fait apposer, sur la grille de la Cour d’Honneur du château, un beau blason représentant les armes qu’il avait adoptées. Entre deux sangliers dressés sur leurs pattes arrière, on peut lire un bandeau portant la devise : « Ubi lapsus, Quid feci » (Où est la faute, Qu’ai-je fait?). Honni soit qui mal y pense. Par testament, Lord Courtenay lègue le château à son majordome, qui s’empresse de le vendre à une personnalité française beaucoup plus recommandable, Désiré Dalloz.

Jules Laveissière appartient à une famille d’Auvergnats qui débutent par le commerce de la ferraille et montent à Paris, où ils développent de multiples activités commerciales. Ils sont surtout intéressés par les droits de chasse en forêt de Sénart liés à la possession du château, mais cherchent aussi à faire de leur propriété un point de ralliement pour de grande réunions familiales agrémentées de représentations théatrales. Ils modifient la physionomie du château en reliant les deux ailes, du côté de la cour d’honneur, par une galerie couverte surmontée d’une terrasse. Cette pièce qui constitue aujourd’hui le vestibule d’entrée porte toujours le nom de salle Laveissière.

La transformation de Paris sous le Second Empire a entrainé une profonde modification sociale. Les classes populaires ont été rejetées dans les arrondissements périphériques où elles vivent souvent dans des taudis et des conditions sanitaires précaires. Sur un modèle importé de Grande-Bretagne où le phénomène est encore plus marqué qu’en France, naît l’idée de construire des « villes à la campagne », créées dans un esprit mutualiste par des ouvriers et petits employés. Ainsi se forme, à l’initiative d’hommes qui ont pour noms Albert Meyer, Pernet, Filderman, le projet d’une cité-jardin à la française sous le nom de Cité Coopérative de Paris-Jardins. Ces fondateurs sont directement inspirés par les principes du socialisme, et en particulier ceux du socialisme utopique, et rêvent de mettre en place un ensemble communautaire, mais il faut noter que les statuts de la Cité Coopérative ne feront jamais référence explicite à aucune activité de caractère politique. C’est ainsi qu’ils trouvent ce site pour réaliser le projet.

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